Insertion par la culture

L'association d'art contemporain, Espace 36, propose des actions à destination d'un public en rupture scolaire, sociale et familiale.

Nos objectifs sont la sensibilisation artistique et la démocratisation culturelle.Nous travaillons en étroite collaboration avec des structures sociales d'accueil comme le Centre d'Observation et de Traitement Anne Frank à Saint-Omer, ID Formation à Hazebrouck... Nous organisons dans ces lieux des Ateliers de Pratique Artistique avec le soutien de la Fondation de France, du Contrat Educatif Local (CEL), de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ), de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Education Artistique.

Par ces actions, nous voulons que les participants développent un questionnement, aient une ouverture sur le monde de la culture et aussi une meilleure opinion d'eux-même. Ils doivent devenir acteur de leur propre culture. Les relations entre les artistes plasticiens et les adolescents sont essentiellement basées sur l'échange et l'écoute. La première phase d'un atelier est la réflexion. Elle pousse les participants a puiser les idées en eux-même. Les créations sont bien le résultat de leur travail. Les artistes sont là pour les guider et leur transmettre leur savoir faire.

Le passage par la réalisation plastique visible est un formidable facteur de valorisation personnelle. Nous voulons prouver à ces enfants qu'ils sont eux aussi capable de penser et de créer.

La finalité de réalisation d'une exposition publique est bien entendue essentielle pour achever ce travail de re-valorisation personnelle. Il nous paraît indispensable que les participants puissent se montrer fier de leurs réalisations en les présentant publiquement.

Année 2013

du 8 au 15 mars : exposition de l'atelier de pratiques artistiques avec Accord Formation

articles ici

Année 2012

déjà midi ...? Atelier de pratiques artitiques au Centre Anne Frank, avec les artistes Valérie Robbe et Arnaud Feret
exposition du 6 au 21décembre

En partenariat avec le service Ville d’art et d’histoire de Saint-Omer et la Bibliothèque d’Agglomération de Saint-Omer
Personnel encadrant le projet : Isabelle Cathry, orthophoniste et Laurence Bolars, éducatrice scolaire

Cet atelier a pour but d’encourager l’expression, au sens large, des participantes autour d’un projet artistique collectif. La lecture et l’écriture sont les supports de base pour l’élaboration de l’atelier, qui s’intègre au travail de suivi personnel du centre social Anne Frank et à celui de sensibilisation artistique de l’espace 36 : L’art est un moyen pour exprimer sa personnalité, ses sentiments, ses émotions, ses questionnements… Il participe à l’épanouissement personnel, à la capacité personnelle d’expression et à la compréhension de l’autre. L’atelier pose la question de la représentation : celle de soi par la mise en scène dans les photographies, ou bien par le biais de dessins, gravures ou textes représentant sa personnalité. L’atelier propose aux participantes de s’investir dans un projet collectif, et de trouver leur place dans le groupe. Il s’agit pour elles d’apprendre ensemble des techniques artistiques et de confronter leurs points de vue autour d’un projet commun. Les jeunes filles ont suivit une visite guidée de la ville de Saint Omer qui les mènera aux différents lieux évoqués dans l’ouvrage Ces dames aux chapeaux verts. Mise en scène, prise de vues et création artistique se dérouleront tout au long de semaine aboutissant à la création d’un livre photo personnel. Dans un but plus pédagogique, une visite s'est également déroulée à la bibliothèque d’agglomération de Saint Omer.
L’exposition permet à la fois au public extérieur et aux autres résidents de pouvoir découvrir la démarche créatrice de ces jeunes filles.

Visite de la Bibliothèque d'Agglomération	L'atelier
lors de l'atelier
un des romans-photos exposés	Le vernissage

Ce projet est réalisé grâce à l’aide du Département Pas-de-Calais Insertion Culture et à la Caisse d’Epargne

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Année 2009

en filigrane / atelier de pratiques artistiques - Erik Chevalier et Valérie Robbe

Les créations sont basées sur les outils essentiels d’expressions : écriture et paroles, individuelles et en groupe. Les échanges entre les participants et les artistes sont indispensables pour la réalisation des ateliers. Ils induiront une action centrée sur les lacunes en parole et écriture, et participeront ainsi d’une remise à niveau en savoirs de bases. L’échange entre les participants et les intervenants est à la base du travail de création, qui prend aussi en compte les liens entre les deux médiums artistiques. Ces médiums servent de support d’expression pour les participants et leur permettent de valoriser, dans un sens nouveau pour eux, leurs connaissances et leurs acquis essentiels. La lecture comme l’écriture sont, en effet, des pratiques culturelles fortement marquées par l’enracinement social. Lire et écrire n’est pas qu’un apprentissage de savoirs de base, c’est aussi un moyen d’exprimer son identité sociale et personnelle. Ainsi, la lutte contre l’illettrisme passe aussi par la création artistique, autre moyen d’action pour aborder la valorisation et l’expression personnelle.

Le travail de l’atelier sera organisé autour d’une réflexion sur le papier, support essentiel de communication dans notre société. Les recherches débuteront par une visite commentée à la maison du papier à Ecquerdes. En parallèle du déroulement de l’atelier, une visite à la Bibliothèque d’Agglomération autour de l’écriture et de ces supports sera également organisée. Le service Ville d’Art et d’Histoire fera une intervention autour de l’enluminure. La plasticienne Valérie Robbe proposera aux participantes de réaliser elles même du papier, et d’y intégrer par filigrane des images, visible alors à la lumière par transparence. Les recherches vidéo avec Erik Chevalier se tourneront sur les jeux d’ombre et l’abstraction des lignes. L’interaction entre les deux médiums permettra d’accès la réflexion sur le parallèle entre les idées et leurs expressions visuelles.

Cet atelier de pratiques artistiques, se rattachant au travail de suivi personnel d’une structure sociale, reprend les objectifs de celle-ci. Sur chacun de ces points, les interventions amèneront un travail d’expressions artistiques et baseront leurs réflexions sur l’acquis des savoirs de bases, indispensables pour trouver sa place dans la société.

PARTENARIATS : Maison du Papier/Service d’Art et d’Histoire/ Bibliothèque d’Agglomération

Accompagnatrices - équipe éducative du COT
Sylviane Decroix, éducatrice scolaire et coordinatrice du centre de ressources
Marie-André Desmoudt, monitrice éducatrice

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Année 2008

COT Anne Frank "mur de papiers" du 25 avril au 10 mai 2008

Valérie ROBBE et Eric CHEVALIER

Après s’être approprié le Geste, le Masque lors des sessions précédentes ; Il nous est apparu après le rapport au corps, après le rapport à l’identité, qu’il était nécessaire de s’intéresser au lieu de vie ; à l’espace partagé. Le C.O.T. est un lieu collectif et impersonnel pourtant « habité » de diverses personnalités et sensibilités. Lors de l’atelier précédent, nous apprenions régulièrement que l’établissement était victime de nombreuses dégradations, du fait de certaines pensionnaires (non participantes à l’atelier)

À partir de notre connaissance du public, des lieux de vie, et d’exposition ; A l’instar de l’exposition de Janusz Stega (à l’Espace 36) que les participantes ont pu voir. L’atelier consisterait en l’appropriation d’un lieu commun et d’en réaliser « le décoratif » « l’ornementation » à partir d’objets, de motifs partagés, créés pour l’occasion, À la fois pérennes - Création de cartons, de papiers peints, par différentes techniques : gravure, impression, marouflage… un motif figuratif pouvant devenir abstrait par multiplication agrandissement, réduction. A la fois ponctuels et en mouvement par projection vidéo d’images. Ces images seraient constituées à partir d’un corpus participant au décor personnel des jeunes filles et amené par elles ; le mouvement pouvant, à escient, nous faire passer d’un poster tiré à des milliers d’exemplaires à des sources plus personnelles, plus intimes mais partagées par le groupe. Expression orale et écrite font partie intégrante de l’atelier car le lieu choisi fera l’objet d’un habillage sonore qui pourra être fait de lectures, de sons, et d’écrits : un jeu d’écriture s’installera à partir des syllabes des prénoms des jeunes filles, (poncif du décorum adolescent) prétexte à nouvelles écritures inscrites (elles aborderont aussi la calligraphie) et à écritures mobiles, virtuelles (projections vidéo) usant du trait et du délié comme motif. De plus, chaque participante réalisera un « carnet de bord » personnel. Avec le suivi de l’équipe éducative du COT, elles pourront utiliser ce support pour formaliser par l’écrit leurs impressions, leurs ressentis, leurs questionnements et leurs découvertes. Contrairement aux expositions précédentes ici, une trace perdure, il ne s’agit plus d’une expo temporaire. Même si la vidéo est éphémère, elle peut être aussi, pourquoi pas, réinvestie. Il ne s’agit pas de réaliser la énième fresque collective ravalement de façade. Mais bien d’inventer une identité à un lieu, de s’approprier un lieu, qui restera perçu comme tel aux futures pensionnaires.

« Je ne décore pas mon environnement pour remplir l’espace et me replier sur moi-même dans mon espace intérieur privé. »

« Je crée mon environnement en accord avec moi-même, parce que je me sens bien et que j’ai envie de faire de celui-ci un espace ouvert. »

Une visite autour de l’ornementation et du décoratif visible dans la ville pourra constituer un prologue à l’atelier intéressant. (en collaboration avec le Patrimoine). Voir la ville dans laquelle on se trouve (souvent sans que ce soit un réel choix) autrement constitue une bonne approche, pour le lancement de l’atelier.

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Année 2007

COT Anne Frank "Masques" du 9 au 12 mai 2007

Sylvain LAINE et Eric CHEVALIER

Cet atelier de pratiques artistiques, se rattachant au travail de suivi personnel d’une structure sociale, reprend les objectifs de celle-ci. Sur chacun de ces points, les interventions amèneront un travail d’expressions artistiques et baseront leurs réflexions sur l’acquis des savoirs de bases, indispensables pour trouver sa place dans la société.

La volonté de travailler avec des artistes professionnels traduit de la part du centre Anne Frank un intérêt pour l’ouverture culturelle et intellectuelle, élément essentiel de l’affirmation d’une personnalité propre. L’aspect vidéo permettra en premier lieu aux participants de réfléchir sur leurs images personnelles, mais aussi sur le groupe et la sociabilité (phase de tournage, de montage et réflexion sur la scénographie). Le travail avec un plasticien amènera, en plus d’une pratique concrète d’un support de création plus classique, un travail différent sur le rendu des ateliers, autant au niveau de l’écriture qu’au niveau de l’image (à partir de vidéo), et de l’interaction texte-image. L’idée essentielle de ces ateliers est l’échange. L’échange entre les participants et les intervenants est à la base du travail de création, qui prend aussi en compte les liens entre les deux médiums artistiques. Ces médiums servent de support d’expression pour les participants et leur permettent de valoriser, dans un sens nouveau pour eux, leurs connaissances et leurs acquis essentiels. La lecture comme l’écriture sont, en effet, des pratiques culturelles fortement marquées par l’enracinement social. Lire et écrire n’est pas qu’un apprentissage de savoirs de base, c’est aussi un moyen d’exprimer son identité sociale et personnelle. Ainsi, la lutte contre l’illettrisme passe aussi par la création artistique, autre moyen d’action pour aborder la valorisation et l’expression personnelle. La thématique de l’Espace 36 en 2007, « Transmettre », initialement axée autour du projet européen, nous permettra d’insuffler une orientation nouvelle à ce projet. Face à un public qui est littéralement « enroué » dans sa transmission et dont l’engrenage – recevoir-s’approprier-transmettre – est rompu, l’épanouissement personnel reste nécessaire à toute communication. L’acte de création artistique est basé sur nos capacités à donner… donner à voir, donner à écouter… Nous voulons permettre aux participantes de redécouvrir leurs capacités à créer, à inventer de façon unique et personnelle, et de le transmettre à autrui. Le travail de l’atelier sera organisé autour d’une réflexion sur le masque, premier transmetteur de notre être social. Les recherches pourront débuter par une visite guidée au Musée de l’hôtel Sandelin autour des portraits. Les techniques de moulage et d’empreintes corporelles ont permis de réaliser une installation finale de projection vidéo sur volume.

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Année 2006

COT Anne Frank "Nos Gestes" du 10 au 25 mars

Sylvain LAINE et Eric CHEVALIER

Dans le cadre de sa volonté de sensibilisation à l'art contemporain pour tous les publics, l'association d'art contemporain Espace 36 travaille depuis plusieurs années avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse, conjointement avec le service de l'enseignement artistique de la DRAC. Nous avons ainsi mis en place encore cette année un atelier de pratiques artistiques avec une structure sociale, le foyer Anne Frank. Nous avons voulu proposer aux participantes de découvrir deux techniques artistiques très différentes, autour de l'image fixe ou animée. Avec les deux artistes intervenants, les jeunes filles sont allées à la découverte des gestes accompagnant leurs objets, qui scandent le quotidien mais qu'on ne remarque plus. Une gestuelle qui, détachée de l'objet, atteint une autre dimension symbolique, et prend parfois le relais du langage. Une réflexion particulière a été amenée sur l'écrit et les mots. Cet atelier a été voulu comme un espace de liberté d'expression et de recherche créative pour les participantes. La vidéo n'est pas utilisée comme un simple outil de témoignage mais en tant que véritable moyen d'expression et de création, au même titre que le dessin. Le travail commun entre les deux médiums permet de mettre en place une installation et une véritable scénographie pour l'exposition.

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Année 2005

ID Formation "Marais" du 14 au 22 Juin

Erik CHEVALIER et Fabien SORET

Grâce au soutien de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et de la DRAC Nord-Pas de Calais.

A Hazebrouck nous avons rencontrer l'organisme de formation "ID Formation" qui nous a proposé d'intégrer l'atelier dans le programme "Horizons", relevant de la dynamique d'insertion professionnel. Les participants à l'atelier, de jeunes adultes, ont ainsi découvert et travaillés la vidéo, ainsi que le dessin et la peinture. Nous avons voulu leur proposer de se confronter à deux techniques artistiques très différentes, autour de l'image fixe ou animée. De plus, une réflexion particulière a été amenée sur l'écrit et les mots, qui font partie intégrante de la création finale.Ils ont travaillée à partir d'un parcours sur la ville, ils ont reliés la carte et des images de lieux ou d'objets importants pour eux.

UEMO St Omer "La tête dans l'eau et les pieds sur terre" du 24 Juin au 2 Juillet

Erik CHEVALIER et Michel DUMONT

Avec le soutient de la DRAC Nord-Pas de Calais et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.

L'Unité Educative en Milieu Ouvert a constitué un groupe d'adolescents qui ont découvert la vidéo et la sérigraphie, deux techniques artistiques très différentes autour de l'image fixe ou animée. En parallèle, une réflexion particulière a été menée sur l'écrit et les mots.

Les participants ont découvert le marais audomarois, ils ont reliés les images filmées à l'extérieur et leurs portraits. La vidéo n'est pas utilisée comme un simple outil de témoingnage mais en tant que véritable moyen d'expression et de création, au même titre que la sérigraphie et le dessin. Le travail commun entre les deux médiums permet de mettre en place une installation et une véritable scénographie pour l'exposition.

Travail sur l’identité personnelle et la ré-appropriation du territoire de la cité.

Année 2003

Association Repartir Formation et Ruminghem Culture

Erik CHEVALIER et Alain BUYSE

L'atelier se déroule dans le cadre d'une Dynamique d'Insertion Professionnelle (DIP) axée sur la mobilité. Le stage se déroulera en plusieurs scéances de travail spécifique ou la vidéo sera présente tout au long de l'action (particulièrement les sorties et activités de groupe). Bien qu'il ne s'agisse pas d'une vidéo simple témoignage, captant et retraçant les évènements et activités, mais bien une vidéo outil sensible à apprivoiser, à s'approprier, comme moyen d'expression et de création tout à la fois collectif (un film, un groupe) et personnel grâce à la disponibilité permanente d'une caméra. Le travail sérigraphique sera plus particulièrement attaché aux ateliers d'écritures et d'expressions. Untravail commun entre les deux médiums permettra de mettre en place un rendu final participatif, l'objectif n'est pas d'aboutir simplement à un film sur le support cassette vidéo et à un ensemble de sérigraphies, mais plutôt à une réelle scénographie impliquant les participants, opérant des croisements, des rencontres entre chacun et entre les disciplines artistiques proposées. "L'état de découverte" sera donc communs à tous : le public, les intervenants dans le cadre de leurs activités respectives.

Année 2002

COT Anne Frank "Regard" du 15 au 28 Juin

Olivier DESPICHT

Travail sur l’identité personnelle et sa représentation, portraits et auto-portraits. Le but est d'aller vers l'autre revenir sur soi.

A travers la pratique photographique il s'agira d'opérer avec les participants un inventaire de visages, de physiques des pensionnaires pour les amener par tous les biais vers l'extérieur...

D'abord l'ouverture peut être réalisée à travers le fait de photographier des personnes connues : soi-même, les copains, les copines de classe pour les participantes externes; les copines, les éducateurs etc. pour les internes. Ensuite, une fois qu'elles sont familiarisées à photographier des proches, elles pourront aller vers d'autres personnes habitant la ville.

Le portrait oblige à aller vers l'autre. A partir de là, tous les moyens sont bons. Un intermédiaire, une copine de classe, une autre pensionnaire peut permettre à la participante d'élargir ses rencontres. C'est là que la photographie devient un prétexte à l'ouverture. Ainsi, le recrutement de modèle peut aussi deveni un jeu : "tu connais une personne que je pourrais photographier ?"

L'exposition s'imagine comme une galerie de portraits et d'autoportraits qui raconte ces entrevus.