PHOEBE DINGWALL ET REMI GUERRIN
Correspondances
télécharger les publications présentant les deux précédents projets de Remi Guerrin et Phoebe Dingwall dans l'Audomarois (cliquer ici)
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Remi Guerrin - Saint-Omer (2002)
Phoebe Dingwall (Saint Martin au Laërt - 2006)
Le travail de Remi Guerrin s’élabore entre jardin et laboratoire, en une ferme progression et sans aucune agitation. Une gravité pénétrante alliée à un travail méticuleux permettent à ses images d’être rares, inhabituelles et expressives.Sa concentration, dont la densité semble proche du recueillement, s’unit à une attention soutenue et mesurée, avec des mouvements ou des gestes qui pourraient sembler lents ou interminables mais qui résultent d’un approfondissement nécessaire à « l’extraction » de son image, et d’une association intime avec la musique et la poésie. Cette correspondance entretenue entre photographie et peinture est devenue une allégorie, une intime mansarde végétale, un jardin suspendu, une enceinte sacrée, un lieu de croissance et de repos, un temps de récréation. Véronique Guerrin |
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L’espace 36 a proposé à Phoebe Dingwall, peintre, et Remi Guerrin, L’accumulation des souvenirs trace ainsi une carte d’un territoire intime, Cette appropriation mutuelle des moments de vie de chacun fixe le passage du temps par des couches de couleurs qui se recouvrent et embrument les souvenirs dans la mémoire. Ces images prennent part à l’universalité du quotidien, se rapprochant du patrimoine personnel de chaque individu. Benoît Warzée |
Novembre : mois de l'Economie Sociale et Solidaire
(Plus d’infos et tous les événements prévus sur l’ESS : http://www.lemois-ess.org)
Lundi 24 Novembre 2008 -14h à l’espace 36
Débat : « Association en Art Contemporain et Economie Sociale et Solidaire : Valeurs et Pratiques Communes »
L’espace 36 est un centre d’art contemporain associatif situé à Saint-Omer. Il mène des actions porteuses de valeurs, d’idées et de sens, indispensables au développement plus égalitaire de la société. Facteur de cohésion sociale et d’une meilleure qualité de vie, notre structure est fondée sur le principe de la solidarité et sur l’engagement des personnes dans un processus de citoyenneté active.
L'association est désormais adhérente à l'Assemblée permanente de l'Economie Sociale et Solidaire N-PdC (APES), qui rassemble les structures qui se reconnaissent dans des valeurs et des pratiques solidaires. Lieu de débats, d’échanges, de coopération et d’élaboration de propositions d’actions, l’APES vise à être une structure représentative de l’ensemble des acteurs de l’économie solidaire.
L’APES participe au Plan Régional de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire, fruit d’un partenariat qui réunit entre autres la Région et les Départements. Ce Plan marque la volonté de développer l’économie sociale et solidaire dans la région, et de faire du Nord Pas de Calais un territoire de référence en la matière.
Novembre est le mois de l'Economie Sociale et Solidaire. A partir d’expériences de terrain, nous vous proposons de se réunir autour de réflexions sur les liens entre l’économie solidaire, les arts plastiques et l’impact de nos initiatives en tant qu'acteurs du développement local.
J'ai rencontré tout à fait par hasard Matt Gross, journaliste au New York Times, dans le bateau de retour de l'Angleterre (où j'étais allé pour parler à un colloque dans le cadre du projet Interreg) la veille du dernier vernissage. Ne sachant pas qu'il était journaliste (il me l'a dit bien plus tard) nous avons discuté toute la traversée et je l'ai naturellement invité à venir au vernissage de Marjorie Van Halteren, artiste américaine (en plus !).
Et voilà comment vous pouvez me voir dans le Ferry et découvrir un peu l'exposition "Luminosité Sonore" (en anglais dans le texte bien sûr, avec l'accent américain en prime...) sur le site du New York Times, dans le cadre d'une série de reportages dans toute L'Europe.
Bien sûr Matt parle de plein de choses dans son reportage vidéo, et c'est pas toujours drôle d'ailleurs.
donc voilà le lien pour regarder la vidéo "Dover to Calais" : http://frugaltraveler.blogs.nytimes.com/2008/05/22/pride-and-shame-in-calais-france/
A bientôt pour d'autres aventures !
Benoît Warzée, directeur de l'espace 36
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Marjorie VAN HALTEREN
Luminosité sonore
Merci à Cyprien Quairiat pour sa collaboration à l’installation de Marjorie Van Halteren
télécharger le document de médiation (en pdf) couverture / intérieur
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Une ouverture sur le ciel, comme une fenêtre sur le temps qui passe, le temps qu’il fait.
Fascination des paysages ordinaires, des lignes, de l’horizon.
Après de longs mois où les couleurs des jours se jouent des nuances de gris, après l’attente, enfin, la lumière.
Ecouter la météo : parler de la pluie et du beau temps, conversations du quotidien.
Marjorie Van Halteren est une artiste du son. C’est avec cette matière qu’elle s’exprime sur l’environnement qui l’entoure. Les sons, bruyants ou subtils, appellent des images, des ambiances, des souvenirs.
Marjorie Van Halteren se focalise sur des manifestations de la nature et des échantillons d’activités humaines. En collectant ces fragments, elle perçoit des variations et capture des traces audibles. Dans cet espace-temps que l’artiste nous propose, on y entend la grêle et le vent accompagnés du tonnerre, on écoute les chants paisibles des oiseaux pour passer par le brouhaha d’un marché et les voix des vendeurs s’élèvent pour nous attirer avec de simples mots évocateurs de plaisir : « des fraises! des fraises ! »
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« Without our extreme seasons – how to ever fully experience that happiness that finally comes? With our seemingly endless winter in Northern France, that drives human life inside and forces the soul in on itself, waiting, waiting, for what? Finally, in fits and starts, comes the spring, the light once again, with the salad days of summer, and the longest days, making life seem viable once again.
But without the dark, how could one ever know the light for what it is? Much like without death, how could there be life? »
Marjorie Van Halteren
« Sans nos saisons extrêmes – comment pourrait-on pleinement éprouver le bonheur qui finalement arrive ? Mais aussi, avec cet interminable hiver, si sensible, ici, dans le Nord de la France, qui tient recluse la vie humaine et accule l'âme en son tréfonds d'attente - mais dans l'attente de quoi ?
Finalement, le printemps revient à tâtons, puis c'est le retour de la lumière, l'insouciance de l'été, les longs jours et la vie de nouveau habitable.
Sans obscurité, comment pourrait-on jamais connaître l'essence de la lumière ? De même, sans la mort quelle vie serait encore à vivre ? »
Marjorie Van Halteren
Marjorie VAN HALTEREN
Née en 1951 à Detroit, Michigan (USA)
Vit à Morbecque, Nord (FR)
Diplômée de l’Université du Michigan et de New York, Marjorie a vécu à New York jusqu’en 1992 avant de venir s’installer en France. C’est en tant que productrice de radio, à WNYC, la radio publique de New York, qu’elle se fit connaître dans les années 80 et qu’elle acquit une réputation de metteur en scène sonore, en créant plus de 20 pièces originales utilisant toutes les possibilités du médium radiophonique. Parmi ses propres œuvres, on peut citer 24 Hour World, Paul and not Paul, A Life in New York, et Breakdown and Back. Cette dernière oeuvre a reçu le prix Peabody Award que Marjorie a gagné trois fois. Depuis 1992, Marjorie a fait cinq productions pour BBC 4 et 5 à Londres, ainsi que quelques œuvres pour la radio publique aux Etats Unis. Actuellement, Marjorie est professeur dans deux écoles supérieures, l’ISEN et l’ESC, à Lille. Depuis plusieurs années, Marjorie Van Halteren développe une réflexion autour de nouvelles approches du son, du langage et de la musique. Elle agit comme analyseur ou modeleur de l’espace physique et mental de la réception sonore, et non plus seulement dans le cadre des espaces sursaturés des réseaux de radiodiffusion. Dans sa pratique de pédagogue, dans l’espace de la « classe », de galeries ou de musées, elle est ainsi amenée à imaginer des expérimentations artistiques qui sont autant d’installations sonores, de « bricolages en trompe l’oreille » comme elle aime à le dire.
L’objectif, pour Marjorie, est toujours d’approfondir davantage le phénomène de l’écoute et de la perception sonore. Strié de silences, de non-dits, de méprises ou de fulgurances, c’est un fait culturel, qui pour nos oreilles occidentales étroitement dressées, renvoie le bruit et la fureur du monde.
en écho avec "Sound of Music"
Sélection d’œuvres du FRAC Nord-Pas de Calais
Merci à nos partenaires de "Sound of Music" :
FRAC Nord-Pas de Calais, Broelmuseum Kortrijk, Happy
New Ears Kortrijk, Marres Maastricht et au graphiste Koen Bruyñeel.
Lors de la rencontre avec Marjorie Van Halteren (samedi 14 juin) nous avons eu le plaisir d'être rejoint par Paul Cheneour, artiste anglais qui a participé au projet "Transmettre/Transmit" cette année. Un musicien ne viens jamais sans son instrument, et Marjorie lui a proposé de mettre en pratique une des proposition de l'oeuvre de La Monte Young ; le résultat en image (clic droit sur l'image puis "enregistrer la cible du lien sous" - fichier de plus de 50Mo, donc long à charger !)
Marjorie Van Halteren et Camille Beulque (Frac) lors de la rencontre
Vous pouvez voir dans cette vidéo l'accrochage à l'espace 36 des oeuvres de la collection du Frac Nord Pas de Calais : "Art & Language - Surf, 1974" (juste derrière Paul)" / La Monte Young - Composition 1960, Piano for David Tudor, 1960" (au fond près dela fenêtre)" / Scott King : Joy Division, 2 May 1980, High Hall, The University of Birmingham, England, 1999 / The Rolling Stones, 12 September 1969, Altamont Raceway, Livermore, USA , 1999 / Elvis 2003 " (ces trois oeuvres sont derrière le public). Merci à Evodie pour la vidéo !
Exposition dans le Kent : châteaux de Deal, Walmer et Douvres / 13 avril - 1er juin 2008
exposition "Transmettre-Transmit" à la Chapelle des Jésuites à Saint-Omer en 2007
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Château de Douvres |
Château de Walmer |
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Résidence 2007 - Fabien Rigobert
1er mars - 18 mai 2008 Musée de l'hôtel Sandelin
Dans le cadre d’une résidence à Saint-Omer, l’association a demandé à Fabien Rigobert de se pencher particulièrement sur la notion d’habitants. De par sa démarche de création, l’artiste y intègre des thématiques récurrentes de son travail, espace, mise en scène et intégration dans la société.
Dans sa proposition artistique, Fabien Rigobert veut photographier des habitants de Saint-Omer au sein d’espace symbolique de l’habitat marqués par l’histoire mêlant les personnes d’aujourd’hui dans leur passé patrimonial.
Le lien avec le jeune public
Fabien Rigobert a décidé d’orienter son travail vers le statut particulier d’habitant des adolescents. Ces jeunes étudiants sont de « passage » dans la ville, on peut les voir autour des établissements scolaires durant la journée mais ils semblent plus absents les week-end et lors les périodes de vacances. Ces « habitants » participent à la dynamique de la cité, sans avoir réellement choisi d’y appartenir.
Carte blanche à l’artiste proposée par le musée de l’Hôtel Sandelin
Fabien Rigobert a voulu intégrer dans sa création le musée, en tant qu’ancien lieu d’habitation devenu écrin de la représentation d’une époque. Interpellée par ce travail de recherche, Sarah Vallin, adjointe à la conservation, a proposé que l’artiste puisse travailler de manière libre sur la collection et présenter le résultat de sa réflexion au public au sein même de l’hôtel Sandelin.
Equipe prise de vue :
Technicien : Bruno Pellarin / Maquilleuse : Jennifer Sebbe
Projet pédagogique autour de la création de Fabien Rigobert au musée de l’hôtel Sandelin de Saint-Omer
avec les Lycées Notre-Dame de Sion et La Malassise
Les 1ères option arts plastiques ont à leur programme la question de la représentation. Il était très intéressant pour eux et pour leurs enseignants de mettre en parallèle le travail en classe et la proposition artistique de Fabien Rigobert. Les deux enseignants en arts plastiques, Pierre Emptaz et Anne Koessler, venant des Lycées de la Malassise (Longuenesse) et Notre Dame de Sion (St Omer), ont échangé autour du projet. Une concertation a été développée entre l’artiste, l’équipe de l’espace 36, les étudiants, les enseignants et l’équipe du musée.
Des visites commentées des collections du musée ont été mises en place avec la guide Claire Dequiedt. C’est à partir notamment des pièces de céramique de l’hôtel Sandelin que l’artiste a développé son projet. Les élèves ont découvert les richesses du lieu . Les lycéens ont pu assister aux séances de travail de l’artiste, discuter avec lui. Ils ont aussi eu l’occasion de découvrir l’équipe technique présente pour les prises photo : préparation des figurants (maquillage, coiffure, habillage…) et du plateau décor (mise en scène, éclairage, matériel photographique..).
Présentation des travaux des élèves à partir du théme "Je est un autre"
Quelques définitions (source wikipedia)
Musée : « Un musée est une institution permanente, sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public et qui fait des recherches concernant les témoins matériels de l'homme et de son environnement, acquiert ceux-là, les conserve, les communique et notamment les expose à des fins d'études, d'éducation et de délectation. » Définition officielle de l'ICOM (le Conseil international des musées). Un musée est donc un lieu où sont exposés des objets. Les musées sont souvent spécialisés, il en existe cinq grandes catégories : les musées d'Art, les musées d'Histoire, les musées de Science, les musées de la technique et d'ethnologie.
Portrait : Un portrait est une œuvre picturale, sculpturale, photographique, cinématographique, télévisuelle, radiophonique ou littéraire à visée descriptive représentant une personne ou une chose réelle ou fictive, d'un point de vue physique ou psychologique. Dans la sculpture monumentale, les portraits ont différentes fonctions, au delà de la volonté de perpétuer le souvenir d’une personne et de vouloir créer une image historique du commanditaire, le portrait a souvent une fonction immédiate de représentativité. Il exprime souvent le désir d’ubiquité, à usage politique ou religieux : le portrait du président de la république qui se trouve dans chaque mairie française en est un bon exemple.
Cabinet de curiosités : Le cabinet de curiosités était un lieu où étaient entreposés et exposés des objets collectionnés, avec un certain goût pour l'hétéroclisme et l'inédit. On y trouvait couramment des médailles, des antiquités, des objets d'histoire naturelle (comme des animaux empaillés, des insectes séchés, des coquillages, des squelettes, des carapaces, des herbiers, des fossiles) ou des œuvres d'art. Apparus à la Renaissance en Europe, les cabinets de curiosités sont l'ancêtre des musées et des muséums. Ils ont joué un rôle fondamental dans l'essor de la science moderne même s'ils gardaient les traces des croyances populaires de l'époque (il n'était pas rare d'y trouver du sang de dragon séché ou des squelettes d'animaux mythiques). L'édition de catalogues qui en faisaient l'inventaire, souvent illustrés, permettaient d'en diffuser le contenu auprès des savants européens. Le principe du cabinet de curiosités a disparu durant le XIXe siècle, remplacé par des institutions officielles et les collections privées. Still from South Flower , 2005