En partenariat avec le musée Sandelin
Le principe du projet est d’associer une découverte muséale au bien-être et notamment à la pratique du yoga et de la relaxation. Après une découverte du musée en miniature au Centre (appelé le cabinet de curiosités), les détenus réalisent une séance bien-être au musée sur le thème de l’équilibre, assurée conjointement par une guide et un professeur de yoga. La séance est enrichie d’un atelier de pratique artistique par Martin Granger et d’une méditation pianistique.
Cette peinture de 1929 représente un homme sur un ring en tenue de boxeur. Le tableau est plein de contradictions. Il s’agit d’un autoportrait en boxeur, symbole de force et de virilité. Ce choix s’oppose à la réalité du modèle, dont la santé était plutôt fragile. Cette réalité n’est toutefois pas entièrement dissimulée. Ce boxeur, malgré des larges épaules, est représenté dans une pose qui serait plutôt celle d’un homme que ses forces abandonneraient. Les nombreuses courbes du dessin et l’air pensif du visage accroissent cette impression. De ce fait, l’œuvre interroge notre propre fragilité et notre propension à nous rattacher, voire à nous identifier, à un idéal.
Après la présentation du tableau, un atelier est organisé au centre pénitentiaire, au cours duquel est réalisé un autoportrait s’inspirant d’un sportif (ou d’une autre célébrité) admirée et susceptible de constituer un idéal. Des temps d’ateliers d’écriture avec Martin Granger proposeront ensuite d’écrire un texte sur la manière dont ils se perçoivent, se rêvent…
Après cet atelier, les travaux sont affichés dans un espace accessible aux détenus, associés à l’œuvre. Cette exposition est présentée ensuite par les détenus.