Gilles Decavel - Concave / Convexe - 19 novembre – 17 décembre 2005
Les travaux de Gilles Decavel expérimentent les possibilités de recherches visuelles et plastiques rendues possible par la photographie. Ses images abstraites, qu’il considère comme autant de « natures mortes », nous proposent une vision non-humaine des choses, entre objectivité photographique et abstraction plastique. Par la mise en scène de ses prises de vues, il manipule autant la matière chimique que le public. Le processus de création, confronté au sujet photographié, s’impose au détriment du sujet lui-même. L’objet de l’image n’est pas l’objet dans l’image. Ses recherches s’orientent sur le détail et la distorsion optique propre à son instrument de prédilection, la chambre photographique. Issue de la « camera obscura » employée par les peintres du XVII ème, elle est déjà un leurre. Elle projette une image retournée, qui doit être remise à l’endroit pour l’impression. Grâce à cet outil, Gilles Decavel cherche à sculpter l’espace et non à le décrire, dissimulant plus qu’exhibant le réel. Le regard photographique devient le prétexte à la manipulation de l’image, à l’expérimentation et à la rêverie poétique. Plasticien de la photographie, Gilles Decavel joue avec les aberrations visuelles par le biais de l’eau et de rebus de verre. Il intègre des fluides, crée des flous par des verres translucides, joue enfin de la transparence et de l’opacité, de la brillance et de la matité… La chambre photographique lui permet de jouer sur la netteté infime d’une partie de l’objet, tout en créant une ambivalence à la limite de la réalité.
« J’essaie de revenir à l’essence originelle de la photographie abandonnant l’outil pour constater que la poésie émane du réel lui-même, l’image n’étant qu’un constat de la rencontre de la lumière avec l’objet ». Gilles Decavel - 2005-11-03
« La réalité est un effet de l’esprit » Joan Fontcuberta.
Camera obscura : « Enceinte fermée où une petite ouverture (avec ou sans lentille) fait pénétrer les rayons lumineux et où l’image des objets extérieurs se forme sur un écran. » Le Robert.
Isabelle Froment - les faux bonheurs - 17 septembre 2005 / 15 octobre 2005
Artiste de l’image vidéo, Isabelle Froment a développé sa création autour de l’expression de son propre corps. Suite à cette pratique de l’autofilmage, elle s’est à présent tournée vers les autres.Devant sa caméra, elle a rassemblé un grand nombre de personnes pour nous interroger sur la vaste question du bonheur. Par le biais des réactions de ces personnes face à ses questions, Isabelle Froment interroge un miroir sur ses propres doutes quand à l’existence et la matérialisation possible du sentiment de bonheur. Elle demande aux personnes face à elle de jouer au bonheur devant la caméra. Le langage du corps, cher à l’artiste, nous indique aussi que le véritable bonheur est peut-être à chercher d’abord dans les relations humaines.
En partenariat avec le café "o pas sage", rue carnot à Saint-Omer
participation d'Isabelle Froment au projet européen "Transmettre-Transmit" en 2007
ART ? / Affiches du sérigraphe Alain Buyse 10 septembre – 8 octobre 2005
Médiathèque Municipale de la ville d’Arques
Depuis 1996, les affiches « Art ? » sont créées par des artistes à la demande d’Alain Buyse, éditeur et sérigraphe à Lille. Avec « Art ? », la volonté est de sortir l’art du rôle rassurant de décoration, et de mettre en avant son rôle de support de pensée et de communication.
Le principe est le suivant : chaque créateur « répond » à cette question grâce au support de l’affiche 35x50 cm. Plutôt que de répondre à la question « qu’est-ce que l’Art ? » (question qui n’est d’ailleurs pas formulée) les artistes entrent en résonance avec elle. Évidemment, il n’y a pas de réponse universelle. Elles sont multiples, aussi nombreuses et individuelles que chaque artiste, que chaque spectateur venant les apprécier. Les réponses plastiques proposées sont de tous ordres, jouant du langage ou purement visuel, utilisant les mots, la photographie ou la BD. Dans leur diversité, toutes acceptent le défi lancé par l’éditeur, toutes disent quelque chose à propos de l’Art.
Cette exposition a été réalisée en collaboration étroite avec l’équipe de la médiathèque. Suite à des échanges avec le directeur de l’espace 36, l’équipe de la médiathèque a assuré la médiation auprès de leur public. Les services municipaux d’Arques se sont chargées de la communication
18h / Médiathèque de la ville d'Arques Av Léon Blum
(1)Waternest, 1995 (2)Le nid, 1978 (3)Sculpture solaire à l'équinoxe, 1979
accès aux articles de presse sur les actions autour de la résidence de Nils-Udo
exposition des oeuvres de Nils-Udo du Frac Nors-Pas de Calais en 2006
Exposition collective d'artistes anglais et français, organisée entre deux villes jumelées : Deal et Saint-Omer.
Erik Chevalier, Jacqueline Gueux, Paul Hazelton, Josie Mahoney, Hervé Van De Meulebroeke, Allen R Page, Clare Smith
Co-organisé par Christine Gist (Kent) et Benoît Warzée (espace 36, association d’art contemporain, Saint-Omer)
« Defend/Défendre » est le premier projet d'une initiative en vue de créer des manifestations d'arts visuels communes entre les artistes de l'est du Kent et ceux des régions Nord et Pas de Calais. Le projet se concentra initialement sur les liens entre les villes jumelées de Deal et Saint-Omer avec des manifestations temporaires dans sites et des lieux situés hors galerie. Le but est de développer des projets transfrontaliers conduits par des artistes ainsi que de présenter des oeuvres innovantes au public du district de Douvres et de la région de Saint-Omer. L'exposition « Defend/Défendre » se déroule dans le sous-sol et les remparts du château de Deal. Les interventions des artistes répondent à la structure architecturale du château, à son rôle défensif et à son importance historique. Sa situation à la limite de la terre et de la mer avec son identité de fortification frontalière offre un contexte unique au projet. La projection sons et images d'Erik Chevalier évoque le problème de la surveillance contemporaine tandis que les œuvres écrites de Jacqueline Gueux demandent aux visiteurs de réfléchir au pouvoir de la mémoire. Les commentaires de Paul Hazelton sur le folie de la guerre ainsi que les fragiles vaisseaux de Josie Mahoney font allusion à la spiritualité de la mer et à l'histoire du château de Deal. Les petites ouvertures du passage du sous-sol offrent un cadre spectaculaire pour l'oeuvre photographique d'Hervé Van de Meulebroeke, le visiteur passant de la réalité à l'illusion. Les réalisations d'Allen R Page, créées à partir de la multitude de détritus inhabituels trouvé à Deal, témoignent de son humour et de sa référence subtils au lieu. Les dessins grand format de Clare Smith attirent l'attention sur le bord ; qu'il s'agisse du bord de l'eau ou de la terre, il constitue une ligne constamment redéfinie.
Deal Castle - Victoria Road
Deal- Kent CT14 7BA
Angleterre
télécharger gratuitement la visionneuse PowerPoint
Regarder le reportage de France 3 Nord-Pas de Calais (juillet 2005)
télécharger gratuitement Windows Media 10
(1)le château (2)Erik Chevalier (3)Hervé Van De Meulebroeke (4) Jacqueline Gueux
Exposition de Mai 2006 à Saint-Omer
Accès aux articles de presse sur "Defend/Défendre"
Commission Européenne : Fonds Structurels / Progamme Interreg3
Olivier Michel construit son travail à partir du geste premier et créateur, un geste pensé comme universel, dont la simplicité apparente est explorée par les expérimentations de l'artiste. La boucle se réalise à l'encre ou à la peinture, sur papier, sur toile, sur vidéo..., prenant une existence propre.
L’exposition de Saint-Omer fait suite à celle d’Amiens, au sein de la Maison de la Culture. Après cette exposition personnelle Olivier Michel a voulu confronter sa démarche de création aux ré-actions d’autres personnes. Les résultats de cette nouvelle expérience sont présentés aujourd’hui.
Interprète : Personne qui exprime de telle ou telle façon une œuvre artistique (Larousse, 1967)
Prêter : Céder pour un temps, à charge de restitution (Larousse, 1967)
En partenariat avec la Maison de la Culture d'Amiens, le Collège François Mitterrand de Thérouanne, la Ligue de l'enseignement 62 et Alain Buyse (sérigraphe).
Hervé Van De Meulebroeke - Marais-15 janvier 2005- 12 février 2005
Depuis quatre ans, l’espace 36 donne les moyens et accompagne des artistes pour travailler sur le territoire de Saint-Omer et de l’Audomarois, et proposer aux habitants, et aux publics, une vision différente et toujours nouvelle de leur ville. Après avoir décliné l’image, visuelle et sonore, de la cité urbaine, nous abordons avec Hervé Van De Meulebroeke une autre étape de recherche centrée sur la nature, notamment sur la caractéristique du milieu audomarois : les marais.
Hervé a travaillé une année dans les marais, pour en ressentir l’ambiance et la vie qui s’y cache. Il a mis à profit cette longue période pour concrétiser de nouvelles pistes de recherches dans sa démarche de création.
(1-3) images numériques prisent sous l'eau
(5-8) Photogrammes de plantes du marais audomarois
participation d'Hervé Van De Meulebroeke à "Defend-Défendre" en 2005 et 2006