« Le Labyrinthe n’est pas le lieu où l’on se perd mais le lieu d’où l’on sort toujours perdu », Michel Foucault.
Par ses propositions plastiques Laurence Medori s’imprègne des lieux en proposant au public un voyage, un jeu, un poème, une jouissance. En utilisant la surface comme champ d’exploration, celle-ci devient support du choix des actes de l’artiste. Poursuivant ses recherches autour des labyrinthes, Laurence Medori a mis en scène un dispositif associant dessin, objet, image et texte. Partant du labyrinthe de la Cathédrale de Saint-Omer, elle a composé un parcours mettant en situation le public, l’invitant à suivre un fil d’Ariane…
Le Labyrinthe d’une église est un chemin de méditation. Il s’agit de suivre le tracé noir, non de chercher son chemin. On ne s’y perd pas. On y réalise un parcours initiatique … En fait, ce n’est pas un vrai « labyrinthe » comme le veulent d’autres traditions historiques. Dans l’antiquité, le labyrinthe est un lieu pour rendre une connaissance inaccessible et pour se perdre… Ici, Laurence Médori a proposé au public à la fois à se perdre, mais pour mieux se retrouver face à soi-même. Par cette proposition, elle inscrit la volonté affirmée du lieu d’exposition à permettre au public de parcourir un voyage intérieur par le biais d’œuvres contemporaines.