Au centre Anne Frank à Saint-Omer.
A travers la pratique photographique il s’agira d’opérer avec les participants un inventaire de visages, de physiques des pensionnaires pour les amener par tous les biais vers l’extérieur…
D’abord l’ouverture peut être réalisée à travers le fait de photographier des personnes connues : soi-même, les copains, les copines de classe pour les participantes externes; les copines, les éducateurs etc. pour les internes. Ensuite, une fois qu’elles sont familiarisées à photographier des proches, elles pourront aller vers d’autres personnes habitant la ville.
Le portrait oblige à aller vers l’autre. A partir de là, tous les moyens sont bons. Un intermédiaire, une copine de classe, une autre pensionnaire peut permettre à la participante d’élargir ses rencontres. C’est là que la photographie devient un prétexte à l’ouverture. Ainsi, le recrutement de modèle peut aussi devenir un jeu : « tu connais une personne que je pourrais photographier ? »
L’exposition s’imagine comme une galerie de portraits et d’autoportraits qui raconte ces entrevus. Elle permettra aux personnes photographiées de venir partager une autre rencontre avec les participantes. Celles-ci ont aussi réalisé des « carnets de routes », créations plus personnelles et intimistes, qu’elles emporteront avec elles après cette aventure.
Elles auront fait un beau voyage…