à l’espace 36 et « O Pas Sage Café » à Saint-Omer

Artiste de l’image vidéo, Isabelle Froment a développé sa création autour de l’expression de son propre corps. Suite à cette pratique de l’autofilmage, elle s’est à présent tournée vers les autres. Devant sa caméra, elle a rassemblé un grand nombre de personnes, inconnues ou non, pour nous interroger sur la vaste question du bonheur. Par le biais de leurs réactions, Isabelle Froment sonde le miroir de ses propres doutes quant à l’existence et la matérialisation possible du sentiment du bonheur.

 

 

Par l’utilisation du rose pour habiller son exposition, Isabelle Froment accentue sa recherche du « faux bonheur ». Elle demande aux personnes face à elle de jouer au bonheur devant la caméra. Le langage du corps, cher à l’artiste, nous indique aussi que le véritable bonheur est peut-être à chercher d’abord dans les relations humaines. Sur la scène de la sociabilité, le bonheur résistera-t-il à la mise en scène ? L’installation de l’artiste fait appel à la participation du public puisque celui-ci est invité à donner sa vision du bonheur en remplissant des post-it et des cahiers de dessins mis à disposition.