avec Laurette Atrux Tallau, Samuel Buckman, Simona Denicolai et Ivo Provoost, Angela Detanico et Rafael Lain, Pauline Fondevila, Ronnie Hughes, Gudny Rosa Ingimarsdottir, Ann Veronica Janssens, Olivier Michel, Pierre Ravelle Chapuis, Sophie Vaupré
Mardi 22 mai 2012 – Ecole des Beaux-Arts, 18h : performance avec la voix de Carméla Locantore sur un texte de Troun Bigo et les dessins de Sophie Vaupré
Proposée dans le cadre de dessiner-tracer, projet de l’association régionale des conservateurs de musées, l’exposition se décline sur deux lieux, l’espace 26 et l’Ecole des Beaux-Arts de Saint-Omer. Basée sur la collection privée Veys-Verhaevert, professeur, historien de l’art et collectionneur belge, elle est agrémentée d’autres artistes invités par les équipes des deux lieux partenaires.

Le dessin, depuis une bonne décennie, n’est plus considéré comme un genre mineur. Il s’est affranchi des hiérarchies imposées par l’histoire de l’art et devient un procédé fondamental pour certains créateurs, voire la seule technique utilisée dans leur art. Dessins vifs, dessins d’un seul trait, dessins de jeux de contraintes ou dessins académiques… le dessin contemporain, à l’image des pratiques actuelles, ne s’interdit rien. D’ailleurs, on ne peut réduire le dessin contemporain aux œuvres sur papier : certains artistes le pratiquent sur des surfaces murales. De même, les traditionnels crayons et pinceaux ne sont pas les uniques outils permettant de tracer. Champ d’expression à dimensions variables, le dessin contemporain s’étend d’un côté au graff, de l’autre à la bande dessinée ; il se pratique sur ordinateur, emploie le néon, la pyrotechnie, etc. Bref, c’est un domaine de création qui donne aux artistes une grande liberté de moyens et de formes.

Suite à sa résidence de création à Saint-Omer (et l’exposition à la Cathédrale en novembre), une exposition fondée sur sa pratique du dessin à Valenciennes (en janvier) et une présence remarquée à l’exposition « Jeune Création » au Centquatre, centre d’art contemporain de Paris (en novembre), l’espace 36 passe commande à Samuel Buckman d’une création en dessin, réunissant les deux lieux de cet évènement : l’école des Beaux-Arts de Saint-Omer et l’espace 36. Sans s’enfermer dans une forme prédéterminée, à la lisière du croquis, de la peinture, de l’écriture, de la performance, les dessins de Samuel Buckman sont les multiples figures imagées d’un rapport au monde, d’une poésie du vivant.