En partenariat avec le service Ville d’Art et d’Histoire de Saint-Omer, cette exposition est présentée à la Cathédrale de Saint-Omer.

Cette résidence d’artiste s’inscrit dans le programme de valorisation de l’inventaire numérique du patrimoine mobilier
de Saint-‌Omer. En 2012 l’exposition a été accueillis au Musée de l’hôtel Sandelin, et a été au cœur du dispositif de médiation culturelle Les Portes du Temps.

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Vue de l’installation dans la tour du chapitre, à la Cathédrale de Saint-Omer.

Le partenariat entre création contemporaine et identité patrimoniale peut s’articuler autour de plusieurs interactions. L’art contemporain contribue à l’évolution de l’image des lieux de patrimoine et engage l’expression d’interrogations et de sens nouveaux. Le patrimoine ouvre de nouvelles voies de création, comme de diffusion, et représente un véritable outil de recherche. L’espace 36 et le service Ville d’Art et d’Histoire consolident dix années de partenariat actif avec cette nouvelle action commune, par le biais de la mutualisation des compétences et d’un travail en concertation.

L’espace 36 et le service Ville d’Art et d’Histoire de Saint-Omer ont proposé à Samuel Buckman, artiste protéiforme originaire de l’Audomarois, une résidence de création à partir du patrimoine mobilier. Il propose une vision poétique et multiple, comme un parcours dans le temps, l’espace et l’imaginaire, issu de ces objets historiques avec lesquels il a dialogué plusieurs mois. Son interprétation constitue une sorte de langage et de code, un vocabulaire artistique et émotif.

Saint-Omer regorge de trésors méconnus ou oubliés. Ce patrimoine mobilier, objets et œuvres d’art qui ornent les monuments, a fait l’objet d’un inventaire numérique. Samuel Buckman en propose une vision poétique et multiple, comme un parcours dans le temps, l’espace et l’imaginaire, issu de ces objets historiques avec lesquels il a dialogué plusieurs mois.

 

A l’image de Saint Erkembode, le saint « qui marche », Samuel Buckman découvre, explore, récolte, capte … en s’appuyant sur les ressources et rencontres locales. Les objets et matériaux qui composent cette étrange collection sont autant d’extraits de nos quotidiens. L’installation prend place sur une série de tables-modules, miroir de la Descente de Croix de Rubens, qui prend ici la forme d’un paysage où l’artiste nous invite à déambuler pour découvrir ses interprétations.

 

« Rubens »

 

Je manipule depuis une dizaine d’années tous types de médiums, expérimente les lieux et les espaces. Encore et toujours. La notion d’inventaire me parle puisqu’elle fait écho à ma pratique artistique. Mon travail est intimement lié à la promenade où je capte des micro-évènements ténus par l’utilisation d’une caméra, photographie des points de vues poétiques, ramasse des objets rebus ou encore développe une pratique d’écriture.

Ainsi, mon travail ressemble à une sorte de lexique, à un inventaire poétique des petites choses de la vie, des petits riens qui disent le bonheur de se laisser traverser par le monde, dans la mobilité d’une vision et l’acuité d’un langage.

L’art comme une double ouverture, du regard et du sens.

Samuel Buckman

samuel-buckman.tumblr.com

 

 

          

« la crème de l’eau » (extrait vidéo)                                 « psaumes » (extrait)                                                         « croix »