L’exposition de JULIE MARESQ aura lieu à l’espace 36 rue Gambetta, du 17 mars au 21 avril.
À l’occasion de son vernissage samedi 17 mars à partir de 18h, nous inaugurerons la façade rénovée.

Dans le cadre des résidences annuelles de création, l’espace 36 mène depuis 18 ans des recherches sur la Cité, comprise dans son acception à la fois territoriale (une architecture, un patrimoine, un environnement naturel) et sociale (ses habitants, leur espace de vie et les relations qu’ils entretiennent avec l’art).

Territoire en pleine mutation, connaissant une nouvelle valorisation de son image, l’Audomarois intensifie actuellement son rayonnement et son attractivité. L’espace 36 accompagne ce mouvement par un regard artistique lors de ses résidences de création annuelles. Tout au long de l’année 2017 la photographe Julie Maresq a ainsi rencontré de nombreux habitants, natifs ou non du territoire, afin de leur demander où se cache les richesses de l’Audomarois. Par ses clichés, elle nous en livre aujourd’hui un portrait intime découvert au travers de ceux qui y vivent.

Julie Maresq veut saisir les liens personnels des personnes avec leurs environnements, déclenchant un questionnement sur la manière dont chacun vit au quotidien son espace. Avec une influence très forte de la peinture et de l’histoire de la photographie, elle établit une mise en scène fondée sur le geste et la lumière. Par un regard décalé allant au-delà des stéréotypes et des préjugés, l’artiste veut amener notre regard au-delà de l’image.

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– Samedi 17 mars, à partir de 18h : vernissage
– Samedi 31 mars, 15h à 17h : atelier d’écriture avec l’association littéraire oulipienne Zazie Mode d’Emploi, dans le cadre de l’Université Populaire de l’Audomarois
– Samedi 21 avril, 15h à 17h : discussion entre Julie Maresq (résidence 2017) et Léa Mayer (résidence 2018)

 

« Photographier l’individu dans son milieu. Son milieu-lieu. Avec une influence très forte de la peinture et de l’histoire de la photographie, permettant ainsi une mise en scène quasi permanente, fondée sur le geste et la lumière. L’expérience de vie est déterminante dans le choix des sujets abordés. Je parle de ce qui me touche personnellement, dans mon quotidien. Un regard sur ce(ux) qui m’entoure(nt).

Mais pour autant je ne rentre pas dans l’intime.

L’expérience personnelle est seulement le déclencheur d’un questionnement sur la manière dont les gens vivent, avec leur environnement. Les stéréotypes sont souvent des moteurs dans mon travail. Aller plus loin, au-delà du stéréotype, amener le regard ailleurs. Je ne parle pas seulement des préjugés des autres, mais aussi des miens. Nous avons tous des préjugés. La photographie est le médium de la rencontre, elle me permet de comprendre l’autre, et je l’espère, décale un peu le regard du spectateur. Il est important de préciser que photographier l’individu n’entraine pas toujours la présence du corps, parfois les objets, les lieux suffisent. »

Julie Maresq

http://www.juliemaresq.com/