Un partenariat avec le Lycée Ribot dans le cadre du dispositif « Lire la ville ».
Retrouvez ici la publication issue de ce projet.
Les classes de seconde Patrimoine du lycée Ribot ont repris l’Histoire en main ! Pas question de laisser ce travail aux intelligences artificielles… Patiemment et avec détermination un petit groupe d’une soixantaine d’élèves chercheurs a relevé le défi d’écrire la vraie histoire imaginaire de quatre bâtiments emblématiques de Saint-Omer. En résulte un savant mélange de poésie , d’humour, de surréalisme, d’action, d’invention de détails oubliés et de révélations troublantes pour une lecture pleine de
rebondissements.
De plus ils ont réalisés des maquettes de Saint-Omer autour de ces bâtiments patrimoniaux et de la notion des cinq sens. Les 2 et 3 juin celles-ci ont été présenté à l’espace 36, lors de l’exposition « (IN)formel et les textes ont été publié dans une petite édition. Tous les élèves participants sont venu visiter l’exposition et ont reçu chacun une édition.
« Dramatique accident au Palais de la cathédrale Le palais de la cathédrale a été construit au XIe siècle, il est de style architectural byzantin et a été édifié pour héberger des chanoines. C’est la compagnie byzantine qui en est à l’origine et le chef de projet n’est autre que Jacques Destracteurs. La construction a duré 1111 jours. 222 ouvriers y ont participé et ont utilisé 55 marteaux, 8888 clous, 44 cognées et 66 étampes. Il a fallu 777777 pierres pour réaliser le bâtiment, elles ont été transportées grâce à 33 chevaux et ont été montées par deux grues à tympan. Un jour d’hiver vers la fin du mois de janvier, Jean Patin, l’un des ouvriers se rendit sur le chantier pour finaliser la construction qu’il avait commencée mais alors qu’il allait chercher les dernières briques, il glissa sur une plaque de verglas et se fractura la tête sur le coin d’une brouette chargée ce qui provoqua une hémorragie très importante au point qu’une flaque de sang se répandit tout autour de son crâne. Tous ses collègues accoururent et tentèrent de lui faire reprendre connaissance mais ils n’y parvinrent pas. Ils décidèrent donc de l’emmener à l’Hôtel-dieu afin qu’il se fasse soigner mais malheureusement Jean Patin succomba à sa blessure quelques heures plus tard. »
Tom P., Hugo V., Valentin T., Théo D., Ilyas M. – Classe 2D6