L’exposition se déroule sur plusieurs lieux : Bibliothèque d’Agglomération, le Centre Culturel d’Agglomération D. Balavoine et la Médiathèque d’Arques
Elle est pensée comme une suite à la résidence de l’artiste sur l’audomarois en 2010.
Un partenariat avec le Pôle Image Haute-Normandie à Rouen, l’Artothèque de Caen et l’Artothèque de Vitré
Retrouvez ici une proposition de parcours de visite avec le Musée Sandelin
Cette exposition mêle des images de la résidence de Florence Chevallier avec l’espace 36 en 2010 dans l’Audomarois et d’autres plus récentes réalisées sur le pourtour méditerranéen, Maroc, Grèce, Sicile, Portugal… Florence Chevallier s’éloigne de ses mises en scènes autobiographiques pour saisir des moments de vies où les corps, la nature et les bâtiments semblent construire une permanence, une étrange familiarité, quels que soient les territoires et les latitudes.
« Comment poursuivre la dimension autobiographique de mon travail photographique dès lors que je parcours des lieux, des villes où je n’ai jamais vécu ? Sommes-nous toujours en quête de ce que l’on reconnaît et suis-je dans le monde partout un peu « chez moi », ? Les humains et les lieux, pour peu qu’on s’y attache, portent nos élans intimes, provoquent des désirs, des interrogations fécondes et finalement des images qui s’inscrivent dans le mouvement de la création. Tous les éléments de ce vocabulaire visuel que je décline d’années en années, du Nord au Sud (ombres et lumières, couleurs et picturalité, théâtralité et saisie du réel) procèdent de cette nécessité de relier l’histoire personnelle et le monde extérieur, source inaltérable qui défie nos propres limites par le regard, les sensations, les formes visibles où surgit la figure de l’Autre (…). »
Florence Chevallier est née à Casablanca en 1955. Elle co-fonde en 1986 le groupe Noir Limite, obtient le Prix Niepce en 1998 et devient Chevalier des Arts et Lettres en 2009. Elle enseigne la photographie à l’École des Beaux-Arts de Rouen.




– 12 avril : Vernissage– balade entre les quatre lieux, à chaque étape Florence Chevallier a présenté son travail
– 26 avril et 10 mai : visites Guidées croisées avec le Musée Sandelin
– 23 mai : rencontre avec Florence Chevallier dans les écoles de Blendecques, Wardrecques, Saint-Martin en Laërt et Houlle
– 24 mai : atelier d’Ecriture avec Zazie Mode d’Emploi et rencontre avec Florence Chevallier dans le cadre de l’Université Populaire
Actions culturelles et de médiation
de nombreuses actions ont été mises en place :
– Concours photo par la Bibliothèque d’Agglomération
– Visites conjointes avec le Musée de l’Hôtel Sandelin
– Atelier d’écriture, avec « Zazie Mode d’Emploi »
– Rencontre publique avec Florence Chevallier, dans le cadre de l’UPA
– Rencontres scolaires dans 4 écoles de l’agglomération (Blendecques, Wardrecques, Saint-Martin en Laërt et Houlle )
– Plusieurs visites de groupes et réunion de travail : réunion du groupe de travail audomarois « Economie Sociale et Solidaire » avec l’Agence d’Urbanisme et Galilée / journée de stage avec des professeurs (collèges et lycées de la Région) par la commission culture « livre lecture » (C2L) de l’académie de Lille, organisé avec le Musée de L’hôtel Sandelin / Accueil d’un groupe de Chrétiens dans le Monde Rural 62 / Établissements scolaires et sociaux (école de Saint-Martin en Laert, centre Anne Frank…)
bilan du projet de partenariat de territoire :
– Action structurante du territoire : depuis de nombreuses années les partenaires travaillent en synergie, mais c’est la première fois que nous travaillons tous ensemble pour proposer au public une grande opération qui permet une déclinaison de nombreuses actions culturelles et de médiation
– échange des publics : de nombreux visiteurs ont fait le parcours entre les différents lieux
– mutualisations des moyens : les quatre partenaires ont travaillé collectivement pour résoudre ensemble les différentes problématiques techniques, particulièrement lors de l’accrochage
– le vernissage consistant à faire une balade de plus de deux heures a été un pari particulièrement risqué. L’engouement du public lors de cette soirée, avec plus d’une centaine de visiteurs, est la meilleure preuve d’intérêt de ce genre d’action partagée.