En premier lieu, il y a les portraits d’Yvonne, la grand-mère de Philippe Paret. Chaque image la représente avec une expression différente. Réalisées pendant l’été 1997, les photographies sont traités par la technique ancienne de la gomme bichromatée. Les bords des images sont effacés, les gris sont très distincts. On remarque des « vides ». Ils expriment la disparition inéluctable et nous confrontent à la mémoire ; c’est aussi par ces « vides » que commence l’oubli. La maison d’Yvonne sert de matériau à une autre série de petit format noir et blanc. Par son cadre de vie, on découvre Yvonne un peu plus. Dans cette maison, déjà, des éléments ont disparu. La photographie évoque ce processus qu’est la disparition – la mémoire – l’oubli.