Laura Henno / Hanna Ojamo 2008
Erik Chevalier et Thomas Zaderatzky
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étude autour des résidences d'artistes par l'association la Pomme à Tout Faire (en pdf)
Résidence 2001 - Erik Chevalier [1] [2]( télécharger la publication en PDF)
Exposition à l'espace 36 : du 19 janvier au 16 février 2002
L’Espace 36 initie un travail de résidence d’artiste à Saint-Omer avec Erik Chevalier, vidéaste qui se confronte à la réalité urbaine. Il investit dans l’espace de la galerie « l’entre-deux pièces », comme lieu de projection et non plus de simple passage. Par cette double proposition « recto-verso », il instaure une collision entre l’image que se donne une ville et la vision de celle-ci. La lecture singulière proposée se complète d’une action sur le réel par une implication active des habitants. Dans le cadre de la résidence, Erik Chevalier a animé un atelier de pratique artistique en vidéo au collège de La Morinie de Sain-Omer.
La mise en place d’une résidence d’artiste poursuit deux objectifs, mis en chantier par l’association. Tout d’abord apporter un soutien concret à la création contemporaine, non seulement par des moyens matériels, mais aussi par la proposition d’une thématique de travail à des auteurs. De plus, la réflexion sur les créations en résidence est basé sur un travail à long terme, avec une évolution sur plusieurs années des propositions faites aux artistes. Pour cette première phase de travail qui durera au minimum trois ans, nous voulons que des artistes travaillant sur l’image nous proposent leur « vision » de la ville et de sa région. Nous désirons inviter deux autres artistes dans ce cadre. Le deuxième cycle de création débutera en 2004. Les artistes travailleront sur le même thème, mais le déclineront en collaboration avec les habitants : création par l’image (photographie, vidéo) ou les Arts Plastiques, d’une œuvre mettant en avant la vision de la ville de Saint-Omer par ses habitants.Commande a été passée à Erik Chevalier pour lui permettre de poursuivre sa recherche personnelle sur le phénomène urbain et sur les réactions des hommes par rapport à leur ville. Manuela Cortal, responsable de l’Animation du Patrimoine, a aimablement accepté de faire une visite guidée de Saint-Omer à l’artiste, lui permettant de mieux comprendre l’histoire de la ville. Afin de l’intégrer au mieux dans « l’ambiance » audomaroise, nous lui avons proposé d’intervenir dans un collège pour un atelier de pratique artistique. Le travail réalisé avec les adolescents donnera lieu à une exposition spécifique, au Collège. Erik Chevalier a décidé d’intégrer une partie de ce travail dans le résultat final de sa création de résidence. Cette première expérience a donné lieu à une publication. Un document quatre-pages sert de support à deux photographies présentées en « recto-verso » comme dans l’installation, accompagnées de textes de présentation de l’artiste et du responsable artistique de la galerie, Benoît Warzée. En Août 2002, le travail d’Erik Chevalier a été montré à la Biennale d’art Contemporain de Whistable, en Angleterre.
différents extraits de la vidéo |
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Résidence 2002 - Rémi Guerrin [1] [2] ( Télécharger la publication en PDF)
Exposition à l'espace 36 : du 11 janvier au 8 février 2003
avec la collaboration de la Bibliothèque d’Agglomération de Saint-Omer, des Musées de Saint-Omer et du Service du Patrimoine de Saint-Omer. Avec le soutien du Conseil Général Dpt du PdC, de la DRAC N-PdC, du Conseil Régional du N-PdC et de la Ville de Saint-Omer.
L'espace 36 continue son travail de réflexion sur la ville de Saint-Omer et l'Audomarois. Après avoir reçu le vidéaste Erik Chevalier en 2001, c'est à Rémi Guérin, photographe, que nous avons demandé sa vision de la ville et de la région. Ce dernier développe depuis plusieurs années une réflexion photographique autour du paysage et du territoire. Adepte des procédés premiers de la photographie (tirage au charbon, cyanotype, gomme bichromatée, sténopé…), Rémi Guérin transcende l'aspect technique pour nous dévoiler avec délicatesse la richesse visuelle de notre région. Après avoir longtemps travaillé sur le bassin minier, il vient aujourd'hui apposer son regard sur l'Audomarois. Rémi Guerrin a très vite décidé de travailler sur les différentes parties de la ville : de la Chapelle des Jésuites à la Salle du Patrimoine de la Bibliothèque, jusqu’à la construction du nouveau Centre Commercial, en passant par les espaces intermédiaires occupés par des lieux d’habitations. Il retranscrit sur papier ses impressions face aux liens qui unissent ces éléments dans un même territoire, un paysage. Lors de ses recherches à Saint-Omer, son regard s’est posé notamment sur des lieux désaffectés ou anciens, où le temps s’est suspendu. Il redonne une place de choix dans son exposition à ces éléments souvent oubliés par les habitants et qui appartiennent cependant à leur paysage. Ainsi, Rémi Guerrin s’est attaché à des objets : détails du quotidien, objets qui sommeillent au musée, objets qui ont un vécu… Comme l’an dernier, une publication ponctuera le travail de création mené dans le cadre de la résidence. Les partenariats avec les structures culturelles de la ville ont été essentielles dans le travail de Rémi Guerrin. La Bibliothèque d’Agglomération, les Musées de Saint-Omer et le Service du Patrimoine de la ville ont été autant de relais d’information, d’accueil et de propositions. L’exposition se déroule à la galerie et à la Bibliothèque, selon le vœu du photographe. |
les oiseaux (Musée Dupuis) |
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vues de l'installation à l'espace 36 |
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La bulle de Grégoire VII (Bibliothèque d'Agglomération) |
Jean-Paul (dans le Musée Dupuis) |
Résidence 2003 - Sophie Vaupré
Exposition à l'espace 36 : du 17 janvier au 14 février 2004
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L'espace 36 continue son travail de réflexion sur la ville de Saint-Omer et l'Audomarois. Après avoir reçu Erik Chevalier, vidéaste, et Rémi Guérin, photographe, l’association laisse le champ libre à Sophie Vaupré. « Est-ce que l’image a une mémoire ? Est-ce que l’image est nécessaire à la constitution de notre mémoire ? » questionnait Sophie Vaupré dans ses derniers travaux. Les créations sonores présentées ici, en 2004, apportent de nouveaux éléments de réponse. L’image peut se faire sonore. La mémoire visuelle s’abreuve à d’autres sources qu’à l’image. Sophie Vaupré vous convie donc à une déambulation à l’intérieur d’un univers fait de sons restituant le quotidien, le quotidien banal et tellement singulier pour chacun, comme perçu ici, en deçà - au delà d’une façade audomaroise ; appel à la mémoire, à l’enfance. « Lieu d'une rêverie enfantine, un petit tourbillon, une matière poétique encore brute qui prend forme petit à petit, une nature morte qui s’anime au fur et à mesure de visites silencieuses. Chaque élément de la façade se dissocie puis se reconstitue mentalement. Apparition légère d’images fabriquées du passé, un jardin où l’on se cache, une allée sur laquelle on joue, une grille que l’on escalade. Mon esprit vagabonde. Disparition soudaine lorsque je regarde fixement les fenêtres et rentre dans la maison, le sifflement d’une bouilloire, le plancher qui craque sous des pas assurés, une radio allumée… Les espaces s’organisent avec évidence, ils apparaissent sans effort. Familièrement, un quotidien s’installe. Cet endroit sonore m’habite. Un va et vient s’opère alors entre images et sons, un espace se crée. Dans la galerie de l’espace 36, il se construit à partir des trajectoires que le public emprunte . Vagabondage sonore et butinage visuel, le papillon est en vol. » S.VAUPRE |
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« Lorsque le sucre élaboré dans les tiges surgit au fond des fleurs, comme des tasses mal lavées, - un grand effort se produit par terre tous les Papillons tout à coup prennent leur vol. . . Dés lors le papillon erratique ne se pose plus qu’au hasard de sa course ou tout comme. Allumette volante, sa flamme n’est pas contagieuse . Et d’ailleurs il arrive trop tard et ne peut que constater les fleurs écloses. N’importe : se conduisant en lampiste, il vérifie la provision d’huile de chacune. Il pose au sommet des fleurs la guenille atrophiée qu’il emporte et venge ainsi sa longue humiliation amorphe de chenille au pied des tiges. Minuscule voilier des airs maltraité par le vent en pétale superfétatoire, il vagabonde au jardin. » F.PONGE |
Résidence 2004 - Hervé Van De Meulebroeke [1] [2] [3] [4] ( Télécharger la publication enPDF)
Exposition à l'espace 36 : du 15 janvier au 12 février 2005
vue de l'installation à l'espace 36 |
Depuis quatre ans, l’espace 36 donne les moyens et accompagne des artistes pour travailler sur le territoire de Saint-Omer et de l’Audomarois, et proposer aux habitants, et aux publics, une vision différente et toujours nouvelle de leur ville. Après avoir décliné l’image, visuelle et sonore, de la ville urbaine, nous abordons avec Hervé Van De Meulebroeke une autre étape de recherche centrée sur la nature, notamment sur la caractéristique du milieu audomarois : les marais. Hervé a travaillé une année dans les marais, pour en ressentir l’ambiance et la vie qui s’y cache. Il a mis à profit cette longue période pour concrétiser de nouvelles pistes de recherches dans sa démarche de création. Jamais éloignées complètement du figuratif, les images d’Hervé Van De Meulebroeke s'écartent de toute volonté descriptive et s’approchent d’une vision abstraite de la réalité. Nous faisant découvrir un nouveau territoire photographique et sensitif, l’artiste cherche à dévoiler ce qui ne se voit pas. Partant de son travail avec les plantes, il explore ici un rapport entre les trois éléments, qui se confondent dans les marais. Images entre eau-terre-air, sensations partagées entre le bien-être de la nature et son inquiétante beauté. |
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« Comment reproduire ce que j'ai éprouvé au contact des marais de Saint-Omer? Pendant un an, j'ai confronté ma pratique de la photographie à ce territoire. J'ai laissé une large part au hasard pour donner à voir ce que la réalité ne montre pas en utilisant le langage et la matière photographique. Ce projet a été conçu en deux étapes s'enchaînant logiquement. J'ai commencé cette résidence en effectuant des rayogrammes sur polaroids, à partir de plantes ramassées le long des canaux, ou acheté aux maraîchers. Très vite j'ai le sentiment que la belle ordonnance des canaux est illusoire. Bien que transformé par l'homme, le marais est un milieu rude dont on ne voit finalement qu'une infime partie. Les mois passent. Les sujets photographiés sont de moins en moins lisibles. Petit à petit ils disparaissent, se noient dans leur support… Les fleurs cèdent la place à des formes éthérées. Je décide de changer de point de vue et de travailler sous l'eau, pour voir où personne ne va. Les bras plongés dans le marais, je déclenche l’appareil, sans cadrer, sans savoir ce qu’il y aura à voir. Des formes apparaissent, des couleurs, des vibrations. Des particularités techniques m'ont permis d'inventer des images composées d'apparitions aléatoires, de formes non maîtrisées... Mais au delà de leur aspect technique, j'espère que ces images, en nous faisant perdre nos repères, nous renvoient à nos incertitudes ou à nos souvenirs... On pensera peut-être en regardant ces images à Marie Groette, la sorcière du marais, qui guette les imprudents pour les entraîner dans la vase… Hervé Van De Meulebroeke – Déc. 2004 » |
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exposition à l'espace 36 : du 10 juin au 8 juillet 2006 (oeuvres du Frac N-PdC)
Artiste allemand de renommée internationale, Nils-Udo met à profit l'énergie vitale de la nature dans la réalisation de l'oeuvre. La nature n'est plus le modèle mais l'objet même de l'activité artistique. Entre sculpture monumentale et recomposition du paysage, son travail nous propose une vision plastique et poétique de la nature. Installations, arrangements : l'artiste procède par gestes non destructeurs, opérant par simples modifications, légers décalages, mise en rapport des couleurs, d'éléments végétaux ou minéraux. Des matériaux d'une extrême banalité deviennent des éléments de compositions plastiques. Invité en résidence par l'espace 36, Nils-Udo s'est tout de suite intéressé au marais. Le projet "colonies" est né. L'artiste a imaginé la construction d'une sculpture végétale dans la réserve naturelle du Romelaëre. La réalisation de l'oeuvre n'a malheureusement pas pu être concrétisée. Cependant, l'espace 36 a présenté le travail de Nils-Udo aux habitants grâce à un prêt du FRAC Nord-Pas de Calais et sa venue dans l'Audomarois a généré un extraordinaire travail en réseau, des partenariats et des échanges avec d'autres structures de la Région dès 2004 et jusqu'en 2006. En novembre de la même année, le collège St Bertin a reçu des œuvres de Nils-Udo issues de la collection du FRAC Nord-Pas de Calais et a proposé à certains de ses élèves en mai 2005 de suivre les traces de l'artiste lors d'un atelier avec Dimitri Vazemsky.L'inspection académique a de son côté mis en place un rendez vous pédagogique (mars 2005) à destination des enseignants du premier degré du territoire suivi de l'édition d'une fiche "des Œuvres aux Maîtres" (en 2006) pour les professeurs des écoles du Département du Pas de Calais. Toujours en 2005, une conférence publique "l'art dans la nature" est organisée à la Médiathèque d'Arques avec Nils-Udo et la participation de l'universitaire Jean-Louis Vincendeau. S'y ajoute, une formation à la médiation avec l'Ecole d'Art de Calais, et un lien sur le projet jardin de la ville de Rosendaël autour d'une exposition Nature/Paysages présentée par la MJC. Le musée Sandelin de Saint-Omer a quant à lui proposé une exposition dossier sur "l'invention du paysage" et le service Ville d'art et d'histoire a organisé une exposition "Métamorphoses autour de la gare, un quartier entre ville et marais" sur des mutations de la ville. |
La Boue, 1994, Frac N-PdC |
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vues de l'exposition des eouvres du Frac N-Pdc |
en partenariat avec le Frac Nord-Pas de Calais, la Bibliothèque d'Agglomération, le musée de l'hôtel Sandelin et le service Ville d'art et d'histoire de Saint-Omer, le Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, l'Education Nationale, les collèges St Bertin (St Omer) et St-Jacques (Hazebrouck) et leurs professeurs associés, la MJC de Rosendaël et l'Ecole d'Art de Calais.
accès aux articles de presse sur les actions autour de la résidence de Nils-Udo
Conférence de Nils-Udo à la Médiathèque Municipale d'Arques
exposition des oeuvres de Nils-Udo du Frac Nors-Pas de Calais en 2006
exposition de l'atelier de pratiques artistiques du collège Saint-Bertin en 2004
Résidence 2006 - Marc Helleboid [1] [2] [3] [4] ( Télécharger la publication au format PDF)
L’imaginaire collectif autour du marais audomarois est fort, nature indomptée et foisonnante rattachée à une société de terroir. Dans ce territoire particulier, chacun est un maillon de la chaîne économique et sociale : maraîchers, ouvriers agricoles, touristes, techniciens et habitants. L’image emblématique du marais serait aujourd’hui la machine agricole ; il n’y a presque plus de maraîchers allant aux champs en bacôve la barque traditionnelle. Marc Helleboid a rencontré des personnes extrêmement ouvertes au sein d’un marais préservé par les hommes. L’artiste est avant tout à l’écoute de ses modèles et de leur parole. Avec tact et respect, il aborde sans idées préconçues les habitants de ce territoire pour lui nouveau.
« Dans ce travail de portraits, mon objectif est de créer une interaction entre photographies et témoignages. La parole donne sens à l’image en restituant à chaque personne photographiée un élément de son identité. » Marc Helleboid
en partenariat avec la Comédie de l'Aa.
le site de Marc Helleboid : http://marc.helleboid.net
Résidence 2007 - Fabien Rigobert
exposition de 1er mars au 18 mai 2008 au musée de l'hôtel Sandelin de Saint-Omer
« L’espace 36 m’a proposé de travailler sur la notion d’habitant à Saint-Omer. Je connais la ville pour y avoir été scolarisé… Je me suis intéressé à des « non habitants » à proprement parler ; des individus qui sont de passage, qui participent à la vie de Saint-Omer… Je me suis tourné vers les adolescentes, des jeunes filles encore « en construction », des Audomaroises de fait, et j’ai eu envie de les confronter à des intérieurs qui reflètent l’histoire ancienne et contemporaine de cette ville dite « bourgeoise ». J’ai travaillé sur un décalage visuel exacerbé en mettant en scène ces jeunes filles d’aujourd’hui dans les intérieurs reconstitués du musée de l’hôtel Sandelin : la salle à manger, le salon doré et le salon de musique. Les jeunes filles sont maquillées à outrance, illustrant l’adolescence en quête de la maîtrise de son image, et leur donnant une présence fantomatique comme si la situation était irréelle. Elles posent sans affect, sans action, sans mouvement. Elles ne sont pas dans une démonstration suggestive, à la différence des portraits qui ornent les salons.
Le musée de Saint-Omer possédant un important fonds de céramiques, j’ai souhaité créer une série d’assiettes de porcelaine, objets de luxe, raffinés, et d’y reproduire des portraits de ces jeunes filles. Il se crée ainsi un trouble à nouveau entre le support et l’objet définitif. On peut d’ailleurs imaginer que ces assiettes finiront à nouveau dans d’autres salons, ce qui signifierait l’intégration définitive de l’image de ces jeunes filles…
L’installation mélange à nouveau les époques ou les références ; on y trouve un vaisselier ancien avec la présentation des porcelaines précitées, des photographies non encadrées à la différence des toiles anciennes de la collection du musée et une télévision présentant des travaux précédents, notamment South flower où il est question de la représentation des corps… »
Fabien Rigobert
vue de l'installation au Musée de l'hôtel Sandelin |
Résidence 2008 - Laura Henno et Hanna Ojamo
dans le cadre du projet avec la Finlande "Asua/Résider"
expositions à l'espace 36 :
Laura Henno - 24 jan/28 fév 2009 (à la Bibliothèque d'Agglomération, présentation de littérarure finlandaise)
Hanna Ojamo - 18 avr/23 mai 2009 (à la Bibliothèque d'Agglomération, présentation de "carnets de route" sur les expériences des artistes lors des résidences)
exposition commune à Lille : 18 sept/31 oct 2009 à l'espace le carré
expositions en Finlande :
Hanna Ojamo - 26 nov/14 déc 2009 au centre culturel français
Laura Henno - 26 nov 2009/06 jan 2010
au musée finlandais de la photographie (Helsinki)
Proposant des réflexions plastiques autour du mot "résider", "asua" en finnois, deux résidences ont été mises en place. L’artiste française Laura Henno s’est rendue en Finlande en octobre 2008 et la plasticienne finlandaise Hanna Ojamo en France en novembre 2008. L’espace 36 a voulu associer à ce travail de création une démarche de rencontres et de partage avec les habitants (actions envers les scolaires, médiation sur les expositions) et les acteurs culturels locaux (partenariats).
Laura Henno s’intéresse aux relations qui se nouent et se dénouent entre un individu et un environnement. Ses photographies sont autant d’atmosphères dont l’esthétisme erre entre ressenti et imaginaire. L’artiste a souhaité travailler avec de jeunes adolescents et mettre en scène l’incertitude de ces personnages dans des paysages choisis du territoire finlandais. De cette confrontation dirigée, l’action d’« habiter un espace» prend différents visages.
Dans sa démarche artistique, Hanna Ojamo ajoute une approche sociologique sur les liens entre construction de l’espace public et construction de l’identité des individus. Son travail plastique, au-delà d’un rapport physique et visuel au territoire, met en évidence les dimensions collectives (environnement public, politiques, histoire…) qui participent aux définitions possibles de l’individu-résident.
en partenariat avec le Finnish Fund For Art Exchange FRAME, le Centre culturel français de Helsinki, The Finnish Museum of Photography, la Ville de Lille, INA Nord, et la Bibliothèque d'Agglomération de Saint-Omer.
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vues de l'exposition de Hanna Ojamo à l'espace 36 (avec l'installation vidéo) |
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![]() "carnets de route" à la Bibliothèque d'Agglomération de Saint-Omer |
exposition commune à l'espace Le Carré à Lille |
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exposition d'Hanna Ojamo au Centre Culturel Français d'Helsinki |
accès aux articles de presses (Laura Henno et Hanna Ojamo)
Résidence 2009 - Sylvain Dubrunfaut
exposition "est-ce que tu te rappelles ? " du 16 janvier au 27 février 2010 à l'espace 36
Peintre, Sylvain Dubrunfaut est un artiste qui compose autour du quotidien et des instants familiers capturés par la photographie. Travaillant volontiers avec des personnes de sa connaissance avec lesquelles il partage des moments de complicité, il a voulu pour cette résidence approcher l'intimité de familles audomaroises en parcourant avec elles leurs albums photos. Par le choix de s'attarder sur les détails des motifs ou des gestes, il questionne le rapport entre l'image et l'histoire qu'elle véhicule, créant un trouble entre des vues personnelles et la mémoire collective où chacun peut se reconnaître.
C'est toute la tendresse des relations et d'instants de vie qui est présentée ici, puisant directement dans les sensations attachées aux souvenirs.
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vues de l'exposition |
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l'artiste en rencontre scolaire |
Résidence 2010 - Florence Chevallier
exposition "Toucher Terre " du 15 janvier au 19 février 2010 à l'espace 36
exposition pendant "Les Transphotographiques", Tri Postal, Lille, du 26 mai au 26 juin 2011
CONFERENCE - Création et Artistes en résidence
Samedi 28 mai 2011 à 16h au Tri Postal - avenue Willy Brandt - Lille
En présence de la photographe Florence Chevallier et Anne-Marie Filaire et des structures qui les ont accueillies en résidence, respectivement l'espace 36 et le CRP.
*Florence Chevallier sur Internet
http://www.florencechevallier.org/
*Publication du catalogue d'exposition de "Toucher Terre" - passez le chercher à l'espace 36, où donnez vos coordonées afin de le recevoir par courrier.
ici au format pdf (Télécharger gratuitement Abode Reader)
voir les articles de presse
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la vidéo montrée dans un local commercial vide, rue d'Arras (à 30sc de l'espace 36) |
visites scolaires, par Marion Blanc, coordinatrice de la médiation
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visites guidées communes avec le musée, par Marion Blanc (espace36) et Serge Dufour (Musée de l'hôtel Sandelin) - cf plus bas |
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Dans le cadre de l'exposition de Florence Chevallier, Un document - support de visite, rédigé par Marion Blanc |
ici au format pdf (Télécharger gratuitement Abode Reader)
images de l'installation au Tri Postal :
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Résidence 2011 - Samuel Buckman
exposition à la Cathédrale de St-Omer - 3 octobre / 6 novembre 2011 : interprétations
exposition au Musée Sandelin de Saint-Omer - 19 mai au 22 septembre 2012 : (Ré) Interprétations
Patrimoine et Art Contemporain : valorisation de l’inventaire du mobilier
en partenariat avec le service Ville d’Art et d’Histoire de St-Omer
reportage France 3 sur l'exposition de Samuel Buckman à la Cathédrale
voir les articles de presse articles sur l'exposition au musée ici
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Les objets du patrimoine sont un support de création ouvrant à l’art contemporain de nouvelles voies de recherches. Le dialogue avec des lieux chargés émotionnellement et porteurs d’imaginaires nourrit les cheminements artistiques. La création permet de faire évoluer l’image des lieux du patrimoine et de renouveler leur attractivité. Nous avons l’ambition d’engager le patrimoine dans un mouvement de création, dans l’émergence et l’expression d’interrogations et de sens nouveaux, de l’ancrer dans les problématiques actuelles, retissant un lien vivant entre le passé et notre époque. L'espace 36 et le Service Ville d'Art et d'Histoire consolident dix années de partenariat actif avec cette nouvelle action commune, par le biais de la mutualisation des compétences et d'un travail en concertation. |
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"psaumes" (extrait) |
Document de médiation, diponible dans l'exposition :
Le musée de l’hôtel Sandelin a proposé à Samuel Buckman d’accueillir la création réalisée dans le cadre de la résidence 2011, et de prolonger ses recherches par une carte blanche d’installations de ses œuvres dans les collections permanentes.
L’espace 36 a pris en charge la médiation de l’exposition auprès des publics du musée, du mercredi au vendredi l’après-midi.
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« Glissements »,
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Résidence 2012 - Valérie et Hervé Robbe
exposition du 23 mars au 4 mai 2013
dans le cadre de la Saison Culturelle autour de l'exposition "Une renaissance, L’art entre Flandre et Champagne, 1150-1250 " au Musée de l'hôtel Sandelin de Saint-Omer
Valérie Robbe, plasticienne, et son frère Hervé Robbe, chorégraphe :
Valérie Robbe interroge les limites entre la complexité de la mémoire et un certain monde fait d’illusions. Elle réalise des cartographies imaginaires à travers ses gravures et estampes. Hervé Robbe, de par l’utilisation de la photographie dans la création, apporte une dimension de mouvement et de déplacement dans l’espace.
Par un jeu d'associations plastiques de territoires délimités, marqués, poinçonnés, agrandis, croisés, chevauchés, ils invitent le regardeur à se perdre, à dépasser ses limites esthétiques où les confins confondus tendent à disparaître... Des lignes imaginaires évocatrices de récits de voyages s'entrecroisent, par un jeu de doubles trames, à des motifs décoratifs et ornementaux. La mémoire du geste et du mouvement, la transmission des savoirs, le voyage des sentiments, représentent autant de frontières, réelles ou imaginaires, qu’ils cherchent à dépasser.
« Je cherche à emmener le «regardeur» au-delà des frontières du visible et de l'invisible, pour mieux s'y perdre et donner à voir une lecture de voyage où chaque étape, chaque escale donnerait lieu à un monde imaginé. » Valérie Robbe
«Traces, empreintes, inscriptions, images et impressions constituent les matériaux d'un objet à imaginer et à réinventer. Qu'est-ce qu'une danse ? Si ce n'est d'abord des traversés ou des marches qui par leurs natures imaginent l'espace, autorisent de nouveaux points de fuites, et créent une nouvelle musicalité des lignes poétiques. De nouveaux Horizons se dévoilent, qui en creux ou aux cœurs de leurs fictions, signifient ceux et celles qui étaient, sont, et passeront par là.» Hervé Robbe
Le partenariat entre Création contemporaine et Identité patrimoniale est bâti autour de plusieurs interactions. L’Art contemporain contribue à l’évolution de l’image des lieux de patrimoine et engage l'expression d’interrogations et de sens nouveaux. Le Patrimoine ouvre de nouvelles voies de création, comme de diffusion, et représente un véritable outil de recherche. L’exposition "Une renaissance" soulève plusieurs thématiques propres au territoire audomarois, qui sont autant de pistes de travail pour les artistes, autour de quelques notions clés : transition / échanges / carrefour.
10 avril - 18h Rencontre avec les artistes à l'Ecole des Beaux-Arts, dans le cadre de l'Université Populaire de l'Audomarois
L'Ecole des Beaux-Arts de Saint-Omer a invité Valérie Robbe afin de présenter le travail de l'artiste au public avant de découvrir le résultat des recherches de la résidence : "Florilège" du 6 novembre 2012 au 25 janvier 2013
des premières images du regard des artistes sur le patrimoine de Saint-Omer...
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Résidence 2013 - Gaël Clariana
exposition en janvier-février 2014
Gaël Clariana est né en 1971 et réside à Amiens. Diplômé de l’ÉSAD en 1998, photographe, il partage ses activités entre des recherches personnelles et des travaux de commandes (patrimoine, cinéma…) Il enseigne à l’École Supérieure d’Art et de Design et à la Faculté des Arts d’Amiens. Révélation pour ce médium à l’âge de 10 ans, dès lors il ne cessera de photographier, il considère cette pratique magique, fascinante et captivante. A 17 ans, il acquière son premier laboratoire et approfondis la pratique du tirage qu’il trouve essentiel au prolongement de l’enregistrement photographique, mais aussi une manière de modeler la lumière. Très tôt il pense au bien fondé de la couleur et en sa capacité d’émotion. Deux rencontres successives avec William Eggleston le conforte dans le choix de l’utilisation de la photographie couleur dans son travail.
Sans cesse Gaël Clariana songe à l’enfance par la photographie. Comme s’il voulait trouver une innocence possible au terme d’un sujet… l’absence des êtres qui ont précédé la photographie (les appartements désertés), l’hypothèse photographique de ceux qui les habiteront (les pavillons fantômes)… Une présence qui flotte en permanence dans ces photographies de couleurs, au point même de croire qu’elles sont toutes et chacune l’éloquence d’une évidence : chaque photographie ponctue un passé intérieur, l’antérieur d’un présent photographié. Ces errances photographiques du temps se répandent sous forme de séries. Faut-il les appréhender comme l’orée d’un état d’âme ? Certes, si l’admirateur les contemple dans le silence. Mais à la vérité il s’agit d’une « poésie concentrée » frôlant, lorsque Clariana approche la nature morte, la saillante photographie de William Eggleston. « Toujours photographier ! » répète Gaël Clariana… Ces photographies sont des actes de foi.
David Rosenfeld
Une petite présentation de son travail photographique...
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![]() Série « silence » |
Résidence 2014 : Erik Chevalier et Thomas Zaderatzky
exposition : ISO 10443 du 17 janvier au 21 février (voir la présentation en page archive 2015)
la publication :
Résidence 2015 : Sophie Hèlejules
exposition : petites natures du 16 janvier au 20 février 2016 (voir la présentation en page archive 2016)
Résidence 2016 : Emilie Brout et Maxime Marion
exposition : Predator 900R 14 janvier - 18 février 2017 (voir la présentation en page archive 2016)